ALKÉ × Lucas du Tertre

Quand le savoir-faire artisanal de Lucas du Tertre rencontre l’énergie du sport féminin portée par ALKÉ, le résultat ne pouvait qu’être vibrant.

Entre imprimés floraux et coupes techniques, cette collaboration raconte une histoire de transmission, de mouvement, et de création au féminin.

Retour sur la genèse du projet et la vision commune derrière cette collection.

🎙️ Claire Allard, fondatrice d’ALKÉ, nous raconte la collaboration ALKÉ × Lucas du Tertre

Pourquoi cette collaboration ?

J’ai rencontré Marie à l’Institut Français de la Mode, elle avait lancé sa marque avec Clémence depuis plusieurs années, ALKÉ n’était pas encore né. Très vite ça a matché, il y a des choses qui unissent les gens, sans qu’on ait besoin de les expliquer, une sensibilité commune sans nulle doute.

Avec les années, Marie est devenue un peu une mentor, on se retrouvait souvent pour échanger sur nos marques. J’étais très fan de la marque et j’ai converti presque toute ma famille aux plaids fleuris !

Un jour je lui ai dit, pourquoi on ne ferait pas un maillot ? Et puis on a fait un proto … il a traîné un peu dans leur bureau, et puis les filles ont commencé à l’embarquer pour leurs séances de sport, de tennis, de kiné, et très vite, ça a été une évidence, il fallait que tout le monde puisse l’adopter.

Alors au lieu de faire juste un maillot, on a fait une collection complète ! Pour toutes les sportives. Pour les moments de détente aussi, car c’est hyper important pour nous qu’on se sente bien dans les vêtements, surtout dans des vêtements de sport qui sont sensés nous faire bouger.


Au-delà de la rencontre humaine, qu’est-ce qui vous a réunies sur cette collaboration ?

Je dirais une même envie de faire bouger les lignes.
Créer du mouvement, aller au-delà des sentiers battus.
Chez ALKÉ comme chez Lucas du Tertre, il y a cette volonté de faire différemment : respecter le rythme, la matière, les savoir-faire, tout en apportant une énergie, une modernité.

Et puis, on partage la conviction que le vêtement n’est pas qu’un objet fonctionnel : c’est un support d’expression.
Un moyen de raconter une histoire, de célébrer le corps, la liberté, la créativité.


Comment les deux univers — sport et artisanat — se sont-ils rencontrés concrètement ?

Chez Lucas du Tertre, les motifs sont reproduits à la main en Inde, avec des techniques d’impression artisanales et des teintures naturelles.
Chez nous, les vêtements sont fabriqués dans de petits ateliers spécialisés du nord de l’Italie, souvent des structures familiales, parfois dirigées par des femmes.

Quand on a mis tout ça ensemble, ça a créé une alchimie : l’artisanat du motif et la technicité du vêtement sportif.
Le résultat, c’est une pièce à la fois poétique et performante.


C’était aussi un moyen de rapprocher deux visions du “beau” et du “vrai” ?

Exactement.
On sait qu’on ne peut pas être parfait, ni tout faire localement ou de façon idéale, mais on peut être dans le vrai, dans l’écoute, dans la cohérence.
Ce projet, c’est un dialogue entre deux marques, mais aussi entre deux cultures, deux héritages : l’Inde, la Grèce, la France.
C’est une manière de dire que le sport et l’artisanat, la couleur et le courage, peuvent cohabiter, se nourrir mutuellement.


Si on devrait résumer cette collection en quelques mots ?

C’est une rencontre entre deux univers féminins qui ont toujours voulu faire autrement.
Un hommage à la créativité, à la transmission, au mouvement.
Et surtout, à toutes les femmes qui avancent, qui inventent, qui se dépassent — sur le terrain comme ailleurs.

Toute la collab est à retrouver ici 

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