Portrait N°19 - Agnès ETAVARD
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Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Agnieszka Etavard-Glemp. J’ai 47 ans et suis maman de trois enfants de 25, 17 et 6 ans.
Quel est ton ou tes sports de prédilection ?
Mon sport de prédilection c’est le basket que je pratique depuis plus de 20 ans dont 15 ans en Équipe de France. J’ai notamment à mon palmarès trois championnats du monde et deux Jeux Paralympiques
Et depuis 4 ans, je pratique le para badminton au Trégor Badminton. A la clé, plusieurs médailles aux Championnats de France et une médaille de bronze au Championnat d’Europe.
Quand as-tu commencé à jouer ?
J’ai commencé le basket fauteuil en centre de rééducation grâce à Perle Bouge avant de rejoindre l’Équipe de France. J’ai débuté avec Perpignan, puis Narbonne, avant de rejoindre Lannion où j’ai fait toute ma carrière. Le seul club à l’époque qui faisait jouer les filles et encore aujourd’hui leur accorde une grande confiance.
Le badminton est plus récent dans ma vie de sportive. J’ai commencé pour pratiquer avec ma fille, avant d’y prendre goût et de rejoindre le club local.
Ce que tu ressens quand tu joues ?
Je ressens l’adrénaline que je n’ai plus au basket. Pas que j’ai fait le tour de ce sport, mais je n’y ai pas mes coéquipiers pour me porter. J’ai toujours fait du sport d’équipe et aujourd’hui et je ne peux compter que sur moi-même dans ma pratique. C’est me défier moi-même qui me pousse et me fait vivre le sport. Et en même temps il y a aussi un aspect tactique que j’apprécie et qui pousse la réflexion.
Ton plus beau souvenir de match ? ou de compétition ?
Match qualificatif pour les jeux paralympiques de Londres gagné face à l’Espagne. Une victoire de 10 points. Je me rappellerais toujours ce stress et de remporter contre l’Espagne et qu’on se qualifie, qu’on a le ticket pour nos premiers Jeux. C’était quelque chose de fort.
Ton plus beau souvenir hors terrain ?
Y en a eu tellement avec Dorothée Mériaux, mon binôme du basket fauteuil, avec qui j’ai tant de souvenirs. Mais bien sûr il y a aussi Angélique Pichon et Marianne Buso, avec qui, lors d’un stage, nous passions sur un pont au-dessus d’un court d’eau bruyant : nous avons crié comme des dingues et personne ne pouvait nous entendre. Et ça faisait du bien à ce moment-là avec ces comparses.
Quelle joueuse affectionnes-tu le plus ?
Marianne Buso pour sa façon de jouer, sa détermination. Tout ce qu’elle met en place et l’exigence qu’elle s’impose pour avoir le niveau qu’elle a le niveau aujourd’hui. Et malgré qu’elle n’ait plus le droit de jouer en Équipe de France, elle continue de tout donner pour son sport. Elle est douée dans plein d’autres domaines, mais elle donne tout au basket fauteuil.
La personne qui t’inspire le plus ?
Cynthia Marthez m’inspire par son jeu : elle a un calme sur ses poussées. Elle donne l’impression d’être bien placée, de jouer juste et d’être extrêmement précise.
Peux-tu nous parler du maillot ? Ses inspirations ?
J’ai voulu un maillot différent, où plusieurs personnes pourraient s’identifier, chercher quelle était la signification du maillot, qu’il interroge.
On a les plumes devant pour identifier le volant de badminton, où à l’oiseau d’ALKE.
À l’arrière, on peut reconnaitre un manche de raquette que ce soit de bad, de raquette, une queue de billard.
Le dessin Maori fait référence au AKA lors de l’entrée sur le terrain. Ce moment apporte tellement de concentration, de tout lâcher, d’impressionner l’adversaire. La base est de se mettre en trans avant son match. Ca me rappelle les cris de guerre avec l’Équipe de France avant les matchs de qualif, ça nous apportait tellement d’énergie.

Ce que tu écoutes comme musique pour te motiver ?
J’aime écouter de la musique, même si j’ai besoin de calme aussi. Je peux passer d’un bon vieux rap comme NTM ou alors Neg’Marrons en passant par Happiness de Kid CuDi.
Quel est ton rêve ?
De refaire les Jeux Paralympiques, une troisième fois, mais dans un nouveau sport : le badminton !
Autre chose que tu souhaiterais nous partager ?
Le colibri, c’est une espèce de légèreté. Un oiseau qui sait ce qui veut avec beaucoup de délicatesse, de précision et de rapidité. J’identifie largement ces valeurs à celle du badminton. J’ai donc eu un énorme coup de cœur pour le colibri d’ALKE et les valeurs que portent la marque.

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